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Voici quelques contributions récentes.
Les poissons et les mammifères marins constituent une partie importante de l'alimentation traditionnelle de nombreuses communautés autochtones au Canada. Ces animaux accumulent parfois des éléments essentiels ainsi que des niveaux élevés de métaux toxiques. Nous avons évalué expérimentalement comment les changements de température de cuisson (23 à 99 °C par ébullition) modifiaient les concentrations élémentaires dans les muscles du corégone et le foie de phoque gris (deux organes couramment consommés dans certaines communautés nordiques). Les concentrations élémentaires humides et sèches ont changé linéairement en fonction de la température, et deux tendances ont été observées : le méthylmercure, le sélénium et les éléments des terres rares avaient tendance à rester associés aux aliments pendant la cuisson, tandis que les alcalis, les métaux alcalino-terreux et l'arsenic étaient transférés de manière significative aux jus de cuisson. Les bilans massiques indiquaient que la spéciation du mercure était stable pendant la cuisson. Parce que les éléments se comportent généralement de manière similaire à ceux de leur groupe de tableaux périodiques ou de leurs classes écotoxicologiques (A, B, intermédiaire), nous proposons que le comportement élémentaire pendant la cuisson est en partie fonction de l'affinité chimique, et cette relation peut être utilisée pour prédire le comportement des éléments pauvres en données de préoccupation émergente, tels que les éléments critiques pour la technologie. De plus, les augmentations et les diminutions marquées des concentrations d'éléments pendant la cuisson (p. ex. -14 % As et +39 % Se chez le corégone ; −22 % Cd et +55 % Hg dans le foie de phoque, sur la base du poids humide) devraient être prises en compte lors de l'évaluation du risque, car les modèles d'exposition actuels ne tiennent généralement compte que des concentrations élémentaires dans les aliments crus.