Biographie

Mon intérêt pour l’écotoxicologie a commencé durant mes études de premier cycle en biologie à l’Université Concordia, où j’ai suivi plusieurs cours optionnels en chimie de l’environnement. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai travaillé dans un laboratoire privé d’écotoxicologie avant de retourner aux études pour entreprendre une maîtrise.

Ma recherche porte sur le mercure (Hg), une neurotoxine qui s’accumule dans la chaîne alimentaire. En raison de sa longue durée de résidence dans l’atmosphère, le mercure peut être transporté sur de grandes distances depuis ses sources ponctuelles pour se déposer dans des régions éloignées comme l’Arctique. Cela représente un enjeu particulier pour les communautés autochtones de l’Arctique, qui dépendent des aliments traditionnels souvent situés en haut de la chaîne alimentaire.

Mon projet est réalisé en partenariat avec des communautés autochtones du Nunavik et vise à construire des archives environnementales du mercure à l’aide des cristallins de poissons. Cela contribuera aux efforts régionaux de surveillance du mercure et soutiendra le développement des cristallins de poissons comme outil de bio-surveillance.